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 Leath S. Wells

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Leath S. Wells

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MessageSujet: Leath S. Wells   Leath S. Wells Icon_minitime1Sam 21 Fév - 16:41


      In the Flood ;

    Pseudo : Zinala
    Âge : 13 ans
    Niveau RP : Bon, je pense ?
    Présence : Tous les jours, normalement. Mais je répond au RP quand j'ai le temps. Donc ça dépend des jours.
    Avis sur le forum : J'adore le design évidemment. J'adore le contexte. J'adore quoi xD.
    Code du règlement : 61



Dernière édition par Leath S. Wells le Lun 23 Fév - 0:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Leath S. Wells   Leath S. Wells Icon_minitime1Sam 21 Fév - 16:56

Leath S. Wells Iconavrillavignese2Leath S. Wells Iconavrillavignebg Leath S. Wells Iconavrillavignepr4
« Il m’arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. »
F. Sagan.

    # Prologue.

    « Leath. Leath Satine Callie Wells. C'est mon nom. Mon histoire. Ma vie. Et si vous voulez tout savoir, cette vie, elle ne vous appartient aucunement. Parce que je suis moi. Je suis capricieuse, arrogante, cynique et sarcastique mais contrairement à vous bande de cons, je suis moi. J'ai mes défauts comme mes qualités. Mais je suis moi. Et ça, personne ne peut dire le contraire. Personne ne me dira ce que je dois faire. Vous ne me connaissez pas. Je ne vous connais pas. Bye bye. J'ai rien à vous dire. Ou si. Mais j'ai tellement de choses sur le coeur que vous n'arriverez pas à comprendre. Je ne me suis jamais confié et ce n'est pas maintenant que ça va commencer. Vous me croyez n'est-ce pas ? Vous pensez que je suis la petite princesse qui n'a aucun problème qui est le mal incarné et qui n'a aucun sentiment. Et bien vous vous trompez. Je ne suis pas comme ça. Si je suis une princesse, mon royaume est bien gardé. Si je n'avais aucun problème croyez vous que je serais là en train de vous sortir mes répliques acerbes ? Si j'étais le mal incarné, je ne serais même pas en train de perdre mon temps ici. Et si j'étais sans sentiment je ne serais pas humaine, crétin. Je serais bien plus et bien moins que ça. Vous ne voyez en moi que des défauts ? Avez-vous au moins chercher un peu plus profondément ? Non. Le pire c'est que j'en veux au monde entier. Parce que vous êtes tous des pauvres cons. À vous disputez les un et les autres. À faire la guerre. Vous n'avez pas encore capté que le bien, le mal tous ça c'est pareil ?! Vous êtes humains merde. Humains et vous passez votre temps à vous entre-tuer. Voilà pourquoi je pense qu'il n'y a pas un camp pour rattraper l'autre. Alors, ne cherchez pas à me comprendre. Premièrement parce que vous n'y arriverez pas. Ensuite parce que vous ne pourrez rien faire. Parce que je suis haineuse avec tout le monde. Parce que je ne n'ai ouvert mon coeur à personne. Parce que c'est la rancune, l'amertume et la haine qui s'entasse dans mon coeur d'enfant. Que j'ai 19 ans et une personnalité qui dépasse ce qui vous pouvez imaginer.
    Je suis à Serpentard comme vous pouvez l’imaginer. Oui et bah Salazar il peut aller voir ailleurs. Et le choixpeau aussi. Parce que je n’ai à présent plus aucune envie de rester une seconde de plus dans cette maison. Je ne sais pas pourquoi il m’a envoyé ici. Je suis rusé oui. Mais l’ambition n’est pas ma principale qualité. Vous voulez que je me décrive ? Je pense que vous allez le regretter. Mais bon c’est votre problème après tout.
    Je suis Misanthrope. Et ça ce n’est un secret pour personne. Je déteste tout le monde et tout le monde me déteste à part de rares élus. Enfin bon. Je suis sans aucun doute une fille capricieuse, buté jusqu’à la moelle et puis peut être légèrement méchante quand on m’énerve. Ma confiance en moi frôle l’insolence. Mais j’avoue nourrir de sérieux doute quand je dois prendre une grande décision. J’ai beaucoup d’humour. Mais mon humour peut facilement se transformer en humour noir. En plus d’être cynique je suis sarcastique quand on m’énerve. Je suis franche et c’est pour ça que certain m’admire. Je n’hésite pas à faire part de mes opinions et montre une certaine autorité. Je reconnais frôler la prétention mais bon qu’est ce que vous voulez.
    En cours. Alors en cours. Les chers petits cours avec nos très gentils professeurs. Et bien je suis intelligente. Oui, très intelligente.
    Je recèle une capacité d’analyse étonnante, parvenant à déstabiliser de l’adulte au plus jeune.
    Sinon que dire d’autre… Au fond vous qui ne me connaissez pas, vous voyez bien que je souffre. Je souffre et je garde le silence. Parce que je suis incapable de faire parler mon cœur. La plupart du temps je reste silencieuse. Je ne suis pas réputé pour être bavarde. Je souffre, j’ai mal. Mais je ne tiens pas à embêter le monde avec mes problèmes. Parce que malgré tous mes défauts je suis généreuse. Généreuse et incapable de rester sans rien faire quand je vois quelqu’un souffrir. Je ne suis pas de ces Serpentards qui ont décidés de traiter les autres comme des esclaves. Non je suis moi, je suis une ombre qui reste en retrait. J’ai du courage excessivement mais ce qui en a étonné plus d’un c’est que je prenne leurs défenses contre quelqu’un de dix fois plus grand que moi. Et le dix fois plus grand que moi, ne fait pas le poids. Je n’ai pas besoins de force, les mots qui sortent de ma bouche sont mes plus grands atouts. Je peux faire rire, je peux faire pleurer, je peux faire souffrir mais je peux rendre heureux. Je sais redonner le sourire à n’importe qui et je montre une grande écoute quand on a besoins de moi. Le monde n’a jamais été mon fort. Je déteste être enfermé et préfère le silence et la paix de la nature.
    Alors oui je suis certainement atteinte de schizophrénie. Mais ça je m’en fout. Parce que je suis moi, même si je me cache derrière mon masque hautain et ironique. »




Dernière édition par Leath S. Wells le Dim 22 Fév - 12:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Leath S. Wells   Leath S. Wells Icon_minitime1Sam 21 Fév - 17:19

    Chapitre I

    1er Mai 1990. Aaron Wells afficha une légère grimace. Sa femme était sur le point d'accoucher, mais il traînait à la rejoindre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il avait déjà deux magnifiques enfants de 4 et 6 ans. Un garçon et une fille. Et que ça lui suffisait pleinement. Ses deux enfants étaient bien partit pour lui ressembler en tout point. Ce qui entre nous n'était pas très flatteur. Aaron Wells est l'un des hommes les plus idiot et cupide que le monde est connu. Pour l'argent, il s'est
    marié à une jeune femme de dix ans de moins que lui. Cette femme était
    un trésor. Un trésor inestimable. Elle était d'une beauté renversante
    avec un caractère doux et généreux. Et par-dessus le marcher, sa famille était riche.
    Sauf que cette jeune femme, Euterpea Torres, finit par se lasser de ce mari qui passait ses nuits avec diverses maîtresses et ses journées à torturer les gens pour le compte du Seigneur des ténèbres. Pendant un certain temps elle avait pris soin d'ignorer toute cette destruction. Mais un jour, elle tomba sous le charme d'un certain Jared. Elle remplaça ses nuits de solitudes par des nuits de bonheur avec un homme qu'elle aimait par-dessus tout. Mais le bonheur ne dura pas. Elle tomba enceinte alors qu'elle n'avait pas partagé le lit de son mari depuis un an maintenant. Aaron entra dans une colère terrible quand il se rendit compte que sa femme l'avait trompée. Et deux jours plus tard, on annonçait dans la gazette du sorcier que l'auror Jared Delmir était mort, torturé et tué par les mangemorts.
    Aucun commentaire ne sortit des lèvres de la jeune femme, seules ses larmes coulèrent. L'homme cruel, abandonna ses maîtresses pour surveiller sa femme qui se faisait à présent soumise et obéissante. Et il lui accorda le droit de garder ce dernier enfant.

    Voilà pourquoi, Aaron Wells ce jour-là, n'avait aucune envie d'aller soutenir sa femme. Car, ce troisième enfant n'était pas de lui. Ce fut un elfe de maison qui entra dans le bureau de l'homme vers 22h.
    L'elfe : « Monsiiieur, l'ennfaaant est né. C'est une fiiille monsiieuur. Madaame vousf ait quériiir. »
    Le petit être vêtu de son habit sale et médiocre, tremblait tellement qu'il eut du mal à finir sa phrase. Aaron posa son regard inexpressif sur lui. Puis d'un geste le renvoya et se leva pour partir au chevet de sa femme qu'il malgré tout, aimait.

    « Chérie, alors elle est belle ta fifille ? » Demanda le père toujours aussi direct. Une qualité que la fifille en question allait hériter. Sa femme épuisée, serrait dans ses bras un poupon au visage fin et calme. Elle tétait le sein de sa mère avec avidité, sans remarquer son nouveau père qui venait d’arriver. Trop concentrer sur ce bon lait et la chaleur des bras de sa mère.
    La mère leva son regard courroucé sur son mari, partagé entre l’exaspération et la tendresse. Elle ne fit aucun commentaire, ses cheveux bruns emperlaient de sueur tombant sur ses frêles épaules. A nouveau son regard se fixa sur son bébé avec amour.
    « Et… Tu l’as appelé comment ? »
    Aaron n’était pas très à l’aise, il aurait d’ailleurs tout donné pour se trouver à des kilomètres de là en ce moment. Parler bébé avec sa femme était pour lui, une chose quelque peu ridicule.
    Euterpea sourit, mis figue mis raisin.
    « Leath. »
    -Leath ?!
    -Oui Leath. Leath Satine Callie.
    -Euh et pourquoi ?
    -Leath parce que c’est Leath point. Satine parce que son visage est aussi doux que le satin. Et Callie en l’honneur de la muse de la poésie. »

    L'homme leva un instant les yeux au ciel en l'entendent prononcer la signification du prénom Callie. Il fallait s'en douter. Euterpea ne s'appelait pas Euterpea pour rien. C'était en l'honneur de Euterpe, la muse de la musique. Bref. L'homme s'assit sur le lit. Et regarda la petite Leath poser son regard sur lui. Il sursauta violemment. Ce regard. Ce regard chaud et froid. Ce regard impassible et curieux. Ce regard contradictoire en tout. Cette lueur de défi. Elle avait les yeux de Jared. Il se souvenait du regard de l'homme qu'il avait tué par jalousie et par cruauté. Il se reprit très vite et caressa le visage de l'enfant avec une douceur jusqu'à là, insoupçonnée.
    « Alors. Faudra montrer à Samuel et Rosalie, leur nouvelle petite sœur. Leath. »

    « Maman m'a un jour dit que les mots étaient des armes. Des armes bien plus habiles qu'un quelconque sortilège. Quand elle m'a remit un petit carnet en écorce de chêne, je n'ai pu que la regarder d'un air interrogateur. Doucement ma petite main d'enfant de quatre ans glissa sur la couverture. Un tissu en satin le recouvrait. Instinctivement je l'ouvris et découvrit des pages blanches. Beaucoup de pages blanches. Ma mère me tendit un crayon. J'observais ce crayon. Mon père me faisait écrire avec des plumes. Ce crayon était pour moi un trésor inestimable. Je le détaillais avidement. Je traçai mon prénom sur le cahier. Mes lettres étaient fines et belles comme me l'avaient appris papa. J'en tombais immédiatement amoureuse. Depuis ce jour, ce carnet fut pour moi un havre de paix. J'écrivais ce que j'imaginais. J'écrivais ce que je rêvais. J'écrivais ce que je voulais. J'étais dieu. Je pouvais transformer un sentiment de haine en sentiment de bonheur, un chien en chat. Mon crayon lévitait sur chaque page blanche, remplissant chaque recoin. Je crois que c'est ça qui me permit de tenir après la mort de ma mère, quelques mois plus tard. Seulement cela ne suffit pas. Moi qui était d'une gentillesse sans limite en eu assez. Assez de faire la gentille alors que mon frère et ma soeur me rejetaient. Aucun pleur ne fut versé quand on appris sa mort. Même moi, je ne pleurai pas. Brusquement un vide immense c'était installé dans mon tout petit coeur d'enfant, ravagé par l'injustice de la vie. Je n'avais pas de bras dans lesquelles aller pleurer. Aucune parole n'allait me consoler. J'étais vide. Vide et ce jour-là je compris. Je compris que l'humanité ne valait rien. Que les hommes étaient un fléau qui avait été créé pour détruire. Ce jour-là, je changeai. La douce Satine convoité et admiré de tous, devient Leath. La Leath d'aujourd'hui. Incapable de faire parler son coeur, si dégoûté des autres qu'elle ne peut voir leur qualité. D'un cynisme et d'une franchise remarquable. Cette Leath qui resta silencieuse quand son père apprenait des pratiques de magie noire à Samuel, Rosalie et elle. Cette fille qui se cachait continuellement derrière un masque. Cette fille qui ne laissait personne s'approcher... Une fille qui mit en avant ses défauts pour que son père la laisse un peu plus tranquille. Ce qui ne marcha pas. J'avais onze ans et mon père m'emmena chez un énième psy pour comprendre mon soudain changement de comportement. Car, oui, il s'était habitué à la douce Leath, capricieuse et vaniteuse, mais tellement gentille. »
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MessageSujet: Re: Leath S. Wells   Leath S. Wells Icon_minitime1Mar 24 Fév - 13:28

    Chapitre 2:

    « Je suppose que vous connaissez la raison de votre présence ici ? »

    Ce n'est pas ainsi qu'il faut aborder une fillette qui vient de fêter ses onze ans. La salle était sombre, le papier peint blanc accentué la peur qui émanait de cette pièce. Une gamine était assise sur la chaise en bois d'acajou et fixait d'un air de défi, l'homme qui voulait lui faire cracher ses problèmes sur un bout de papier.

    « Je suppose, Murmura t'elle d'une voix glaciale, que vous venez juste d'être embauché. Bien rasé, nouveaux habits... La sueur perle sur votre front et vous ne savez que faire devant cette gamine qui vous glace le sang. Si elle ne vous raconte pas ses problèmes, Aaron Wells vous réduira à l'état de cadavre, comme tout vos prédécesseurs. Quelle panique, quand vous avez su que la gamine en question sera la dernière Wells. Personne n'a réussit à lui faire cracher le morceau et vous qui venez d'être embauché, vous vous retrouvez avec un problème de taille sur les bras. Vos Patrons doivent vous en vouloir. Dite moi, me suis-je trompée ? »
    Tétanisé, il n'ose la mettre en doute. Elle jette un vague regard, vers la porte, entendant les pas de son père qui s'éloigne progressivement. Leath a fait le coup à tout le monde. En cinq ans, elle avait dû voir une dizaine de psychologue, peut être plus. Et personne, ô grand jamais personne, n'avait eu le mérite de se vanter d'avoir fait cracher l'histoire de cette gamine sur une feuille de papier. Ses doigts fins, glissaient sur la table, dessinant des dessins inconnus. Leath décelait une capacité d'analyse hors du commun, parvenant à déstabiliser de l'amateur au professionnel. L'homme prenait soin de reporter ses observations quant à la jeune fille. Elle lui fit un sourire carnassier, découvrant ses dents blanches. Il hésitait à débuter son « interrogatoire », pris de panique devant cette princesse damnée.
    « Euh... Commençons, si vous le voulez bien... Son assurance avait laissé place à la confusion. Je ne veux pas ressembler à mes prédécesseurs. Il déglutit bruyamment. Permettez-moi de mettre cet entretien psychologique comme une scène de théâtre. Je voudrais juste... connaître votre vie. »
    Elle garda le silence. Son regard bleuté était fixé sur la table qui les séparait. Plusieures minutes passèrent sans qu'elle ne bouge. L'homme lui, montrait des signes évident de stress dû à la menace qui pesait sur ses épaules s'il ne sortait rien de la bouche de cette gamine. Enfin, elle s'intima l'ordre de relever la tête pour le fixer toujours avec cet air de défi avec un brin de supériorité.

    « Mon histoire...N'existe plus. Effacé. Effacé avec une gomme aussi grande que l'injustice de la vie. Il n'y a plus que le futur et ... Le présent. Vous me demandez mon histoire ? Comment la raconteriez vous à mon père ? Aucune poésie ne sortira de vos lèvres, aucun sentiment ne s'échappera pas de vos mots. Seul un diagnostic des plus faux sera laissé entrevoir. Alors, pourquoi ? Pourquoi vous raconterais-je quelque chose qui n'existe plus ? Et que vous comptez rabaisser à un simple triomphe d'avoir réussit à me faire parler. Mon histoire est un chant, un chant qui ne se narre pas, mais qui se vie. Ai-je, une seule bonne raison de vous le donner si ce n'est pour empêcher mon père de massacrer votre prétendue vie qui ne vaut pas mieux que toutes les autres ? »

    Sa voix dérailla vers la fin. Elle n'était pas assez bête pour la lui conter, ne souhaitant pas procurer ce plaisir acerbe aux futurs lecteurs. Mais « son histoire », sa vie, son passé, défilèrent devant ses yeux à une vitesse incomparable, l'obligeant à les clore. Elle n'avait que onze ans. À onze ans on ne devait même pas être là à se faire harceler par un psychologue qui essaye de la comprendre. Pauvre princesse. Le monde n'avait pas encore compris que ta vie était un envol et qu'il ne pouvait être ralentit. Tu es seule douce Leath. Seule et prise au piège dans le cercle infernal que son père lui avait imposer. Leath pleurait, sous le regard ahuri de l'autre abrutit. Elle pleurait silencieusement, ses mains cachant son visage. Des mèches de cheveux venaient se lotir dans le creux de son cou, une douleur lancinante lui transperçant la poitrine l'obligeait à se courber en avant. Personne, ô grand jamais personne, ne lui avait quémandé son histoire d'une manière si polie. À croire qu'il ne fallait pas user de la gentillesse pour parvenir à ses fins... Pendant cinq ans, sa mère lui avait offert toutes les joies de l'enfance. Mais elle était morte. Emportée par la maladie sans qu'on puisse la soigner. Elle était morte en emportant avec elle, le coeur de sa petite Leath, laissant derrière elle une gamine différente à un père qui n'était pas le sien et à un frère et une soeur, qui la haïssaient. Longtemps elle lui en avait voulu.
    Sa douce maman partit, envolé. Elle était toute seule et plus personne ne pouvait la protéger contre la perfidie cruelle de ses aînés. Elle n'avait pas pleuré, trop occupé à haïr la seule personne qui comptait à ses yeux. Trop occupé construire un mur autour de sa personnalité étonnante. Et puis, elle avait déposé une rose blanche, sur la tombe d'Euterpea. Et là, elle avait compris, que ce n'était pas de la faute de sa mère. Qu'à présent, elle devait vivre sa vie seule, sans la douce protection que recherche les jeunes enfants. Quand elle était rentrée, tard dans la nuit sans avoir prévenu qui que ce soit, ce fut une gifle qui l'attendit. Son père, les larmes aux yeux, hurlait sur elle, ne se rendant pas compte que la gamine ne l'écoutait pas. Son regard était vide, vide de toute vie et seul un désir faisait flamber une petite flamme. La haine. La vengeance. Longtemps elle avait souhait mourir, pour abréger ses souffrances. Mais on ne demande pas à son coeur d'arrêter de battre, on ne peut pas mourir en retenant sa respiration, on ne peut sauter d'un immeuble en regardant le sol. Du moins pas pour Leath. Douce princesse, tu avais compris à dix ans que Aaron Wells n'était pas ton père. Tu avais trouvé des lettres. Des lettres d'amours échangeaient avec passion. Et puis des passages de la gazette du sorcier.

    « Leath Satine Callie Wells ! Que fais-tu dans les affaires de ta mère ?! »
    Gronda la voix d'Aaron, amplifié par la large pièce.

    Assise sur le sol, c'était une gamine qui tenait entre ses mains des lettres. Des dizaines de lettre. Toute écrite avec un amour sans limite.
    Ses longs cheveux blonds tombaient sur ses épaules. Une mèche d'un rose flamboyant passa au noir de jais en entendant son père. Ce qui ne surprenait surtout Leath, du fait que personne n'était Métamorphomage dans la famille... Et elle ne l'était qu'à peine. Mais elle tenait ce don de nul autre que son vrai père, Jared Delmir.
    La gamine avait perdu la plupart des rondeurs de l'enfance et c'était maintenant une jeune adolescente qui se tenait là, dans un style vestimentaire bien à elle. Ce style que nous détaillerons plus tard si vous le voulez bien. Figé d'horreur, elle tenait entre ses mains un morceau de la gazette du sorcier et puis deux lettres, preuve déchirante qu'elle n'avait plus aucun lien avec la famille qu'elle côtoyait depuis 11 ans.
    Le père se figea devant la porte et fixa le gros titre du journal que la fille tenait entre ses mains. « Un Auror tué par les mangemorts »
    Brusquement il sut. Il sut, qu'elle venait de comprendre. Elle leva son regard bleuté, horrifié, vers son père.
    « ...C'est...Toi....Qui l'a tué.... Murmura Leath d'une voix étouffée. Elle l'aimait... Et toi tu as tué...Mon... Mon père... »
    Aaron détourna vite son regard de celui de la gamine d'un bleu si froid et si désespéré.
    « Oui et un jour tu comprendras, qu'il faut tuer pour avoir le pouvoir. »
    Cette phrase fit éclater la bulle de glace de Leath. Elle se leva brusquement, un vent s'éleva dans la pièce tel un tourbillon, fracassant les objets. Ne maîtrisant pas ses pouvoirs, sa colère, prenait des ampleurs infernales. Aaron chancela et recula vers le mur, brusquement terrorisé par sa propre fille du moins il la considérait comme telle. Elle posa sa main sur la poitrine de l'homme et enfonça ses ongles dans la peau pour lui cracher à la figure.

    « Je ne serais jamais comme toi ! Tu es un être abjecte et répugnant ! »

    Et elle sortie de la pièce telle une tornade.
    Voilà ce qui anéantit le coeur de la douce princesse damnée. La vérité. Une vérité injuste et cruelle. Une vérité qui la brisa complètement. Elle avait tout perdu. Son frère et sa soeur, eux, ne cessaient de ricaner d'elle. Elle n'était pas de leur famille. Elle était une étrangère. Et jamais ils ne l'accepteraient en tant que soeur.
    Il lui demandait son histoire ? Elle n'avait plus d'histoire.
    Leath rouvrit les yeux. Elle se leva et plaça son visage à quelque centimètre du médicomage.

    « Tu veux un peu de satin ? »

    Le ton sadique, glacé, fou qu'elle employait le prit aux tripes. Il l'imita dans son geste et quitta la pièce, le bloc-notes vierge. Tant pis pour sa carrière. Tant pis pour le sort qui l'attendait si Aaron Wells le retrouvait. Il préférait endurer tout ça plutôt que de rester une seconde plus avec cette gamine. Leath éclata d'un rire dément qui cachait bien ses sentiments. Elle avait mal, si mal. Trop de sentiments se bousculaient sous son crane. La douleur lancinante était revenu, la forçant à nouveau à se plier en deux de peur de vomir son petit déjeuner.

    Styles:
    « La belle princesse qui vient des ténèbres. C'est ce que vous vous dites ? Oui et bien en attendant la petite princesse elle en a ras le bol de son uniforme vert et argent. J'aime le divers d'accord ! Alors, noir, argent, vert, noir, argent, vert....Je n'ai jamais aimé les choses qui se répètent et qui se ressemblent. Étant donné que j'enregistre beaucoup de choses dans ma mémoire, porter le même uniforme est une des choses que je déteste. Je suis le genre de fille qui a un style vestimentaire disons...Hum....Bizarre, A la mode, Gothique, Baba Cool, Simple, Variant ? Oui on peut dire tant de choses sur mes vêtements. Je n'aime pas ce qui se ressemble, j'ai choisi mon propre style. Je me répète je le sais.
    Je porte la plupart du temps des jeans ou des pantalons en velours l'hiver. Violet, noir ou bleue marine le plus souvent. L'été j'aime aussi les shorts en jeans tout comme les robes souples de tant à autres. Pour les hauts c'est très varié. Je mets des T-Shirt la plupart du temps, je ne suis pas très frileuse. J'avoue aimer le noir, je porte donc assez souvent des vestes en cuirs sans manche ou avec selon la saison. J'aime les T-shirt unis ou bien à rayures. Quand le temps s'adoucit j'aime porter des tuniques. Je suis très branché accessoires et je porte très souvent des mitaines ou des bracelets. Je collectionne les badges que j'accroche sur mes habits ou sur mes sacs également. Ne me demandez pas pourquoi mais j'ai un penchant pour l'allure cow-boy. Surtout les chapeaux *o*. Bref.
    Pour ce qui est de mon physique, je ne peux pas dire que je ne suis pas bien lotit. Avez-vous remarquez que les gens qui ont le plus de défauts sont la plupart du temps très beau ? Enfin bon. Du haut de mes 1 mètres soixante-cinq, je suis dix fois plus petite que les garçons de mon année. Au moins deux têtes en moins. Avec mes bonnets, mes mitaines, mes grands yeux bleus et puis mon sourire ravageur, on me prendrait facilement pour un lutin venu rendre justice. La belle petite Leath, le farfadet qui va nous transformer en crapauds si on l'énerve. J'en suis capable d'ailleurs *dehors*.



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MessageSujet: Re: Leath S. Wells   Leath S. Wells Icon_minitime1Mar 24 Fév - 23:35

Epilogue

    « Poudlard fut un refuge que j'accueillis avec un bonheur non dissimulé. Mon frère avait arrêté ses études et ma soeur les avait fini. J'étais donc la seule Wells à Poudlard.
    Ce fut cette année là, dans le train que je rencontrai pour la première fois celle qui allait devenir ma meilleure amie et confidente en peu de temps. Heather McGregor. Détestant les autres, je n'étais pas prête à me faire des amis. Mais cette fille blonde me fit une autre impression que toute celle que j'avais vu. Par un certain côté elle me ressemblait. Et par un autre nos caractères étaient opposés.
    Lorsque le choixpeau l'envoya à Gryffondor, je la regardais avec peut être un mince regret. Je serai envoyé à Serpentard, j'en étais sûr. Et la haine qui liait ses deux maisons, était un obstacle à l'affection que j'éprouvais déjà pour elle. Mais pourtant, nous continuâmes à nous voir. Nous étions dans la même année et nous partagions presque les mêmes cours. En un an, ce don je suis sur c'est que je me suis fais beaucoup d'ennemis. Et très peu d'amis. Aucun à vrai dire, à part elle. Heather. Elle se trouva là, les jours où j'étais au plus mal. Elle m'aida là où les autres m'avaient abandonnés. Et pour elle, je restais, moi qui fuyais chaque personne de peur de me liait à eux. Heather était une confidente, mais bien plus à la fois. Je n'avais pas besoin de mot pour la comprendre et elle n'en avait pas besoin pour me comprendre. Nous étions liés par le lien de l'amitié et la haine entre nos deux maisons ne la dissous en rien. Au contraire, elle la renforça.
    Tout le monde me voyait, comme une psychopathe. J'étais cynique, sarcastique et glaciale. Mais pourtant je montrai enfin ma vraie personnalité quand j'étais avec Heather. Je n'avais plus besoin de masque. Bien que mon humour noir ne disparu pas, ce fut la seule personne que je supportais sans aucun effort depuis la mort de ma mère.
    Très vite je me m'y a haïr Anaïs Miller tout comme Heather la haïssait. D'un an de plus que nous, je ne la supportais pas. Je me rendis compte, que je me montrais parfois possessive avec ma meilleure amie. Si un garçon s'avisait à la blesser, il était réduit à l'état de charpie avant d'avoir pu s'enfuir. Même les professeurs s'étonnaient de notre amitié des plus inébranlable.
    Elle était la fille la plus populaire de gryffondor et qu'elle s'intéresse à moi, moi la petite Leath qui haïssait tout le monde, était déjà pour moi un acte d'amitié. Seule Heather peut se vanter de connaître mon histoire, contrairement à certain psychologue...
    Elle peut d'ailleurs se vanter d'être la seule à me connaître vraiment, car jamais, au grand jamais, je ne montrais mes sentiments aux autres. À part ma haine.
    A 19 ans, j'entrais pour ma cinquième année, sans me rendre compte que dans ma maison, il y avait un garçon qui s'intéressait à moi. Ian Miller, le frère d'Anaïs. Je ne pouvais lui parler, mais je savais qu'il n'était pas aussi crétin qu'il en avait l'air. Le don que j'avais pour déchiffrer les autres avec autant d'aisance, m'aidait à mieux les comprendre. Et à essayer de les accepter plus facilement. Je l'observais quand lui ne m'observais pas, je me contentais de l'encrer dans ma mémoire sans pour autant montrer un quelconque changement dans mon attitude.
    En 19 ans, j’ai toujours le carnet que ma mère m’a offert avant de mourir. Il n’est pas fini. Et j’écris encore dedans. »

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Gillian F. Stevenson
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MessageSujet: Re: Leath S. Wells   Leath S. Wells Icon_minitime1Mar 24 Fév - 23:54

Ban. Pas besoin des éventuels messages de bienvenue. Tu connais le refrain maintenant. Bref. Quelques fautes par-ci par-là mais rien de bien méchant. Allez. Validée ma belle. Chez les Vipères.

A bientôt x)
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